Série d'anomalies détectées parmi 8000 cosmétiques vendus en France (07/07/2017)

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FAITES VOUS CONFIANCE AUX ETIQUETTES ?
 
Soyez vigilants lors de vos prochains achats cosmétiques ! La DGCCRF a relevé de multiples 'anomalies' dans son enquête réalisée sur 8000 produits l'année dernière.
 
Depuis 2013, et grâce à l'EUROPE, la DGCCRF vérifie chaque année tous les acteurs du secteur cosmétique et elle a ainsi montré que 22% des produits étaient porteurs d'au moins une 'anomalie'.
Plus de 500 produits sont ainsi montrés du doigt, leurs étiquetages étant non conformes. En effet, certaines mentions obligatoires n'apparaissent pas toujours, comme la date de péremption, par exemple, ou encore, certains étiquetages n'utilisent pas toujours la langue française.
Dans 8% des produits, l'étiquetage ne présente pas les allergènes contenus dans la liste des ingrédients !
Attention : les mentions "sans allergènes", "sans parabènes", "sans parfum" sont donc parfois trompeuses !
 
700 produits cométiques ont été analysés en laboratoire : 37% d'entre eux montraient des compositions 'non-conformes' et 15% d'entre eux présentaient une composition 'dangereuse'.
Des traces de métaux lourds ont été également relevées, notamment dans certains masques de beauté contenant de l'argile.
 
En 2016, l'association UFC-Que Choisir avait listé des centaines de produits contenant au moins un ingrédient 'indésirable'.
En début d'année 2017, l'association a mis à jour sa liste, dévoilant 400 produits contenant au moins un ingrédient 'indésirable' : environ deux fois plus de produits qu'en 2016 ! Et les produits bébé, en lesquels les consommateurs devraient avoir confiance, sont malheureusement aussi touchés !!
 
La DGCCRF met en avant le fait que de petits fabricants considèrent parfois la réglementation et leurs obligations comme étant des 'formalités administratives lourdes' alors que les consommateurs subissent de plein fouet les conséquences de ce non-respect du cadre légal.
 
377 avertissements, 188 mesures de police administrative, 79 procès-verbaux et 16 saisies ont suivi l'enquête de la DGCCRF.
Cette dernière précise également que 'Les sociétés ayant mis sur le marché des produits dangereux ont généralement procédé à des retraits volontaires du marché mais, dans sept cas, des arrêtés préfectoraux ont dû prescrire un retrait-rappel avant destruction'.
 
Restez prudents !
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